Les origines
Tout a commencé avec des parents d’élèves de l’école Gaston Bonheur de Balma. Leurs enfants étaient inscrits à une activité musique. Mis au défi par ces derniers de faire eux aussi de la musique, ils se sont regroupés pour mettre en commun leurs talents : guitares, piano et voix étaient de la partie, sous la baguette de Martine Orombel, professeure de leurs enfants.
Et puis, il a bien fallu formaliser en se dotant du statut d’association : en 1992, l’Ensemble Vocal de Balma était né, et s’ouvrait à tous et Christian Laur prenait le relais pour la direction musicale.
Jusqu’en 2005, c’était une chorale plutôt classique : en rang d’oignon, avec partitions. Le répertoire était constitué d’un peu de musique classique, de variété, avec les incontournables Tibie Païom, Va Pensiero, Le Tourdion… Se sont succédés comme chefs de chœur : Isabelle Massot, Marc Blanchot, et Mariande Mangin en 2000.
Le tournant
C’est Mariande qui, à l’automne 2004, a proposé de transformer complètement notre mode d’expression en rajoutant un fil conducteur autour duquel s’articulaient les chansons. Celles-ci étaient mises en scène, avec la complicité de Michel Steiner, et des dialogues étaient rajoutés pour donner de la cohérence à l’ensemble. Un premier spectacle, « Nonnème » (sans titre), nous faisait vivre des épisodes dans un village de Provence. Comme les spectacles suivants, il se donnait à la Salle des Fêtes de Balma qui jouxtait la bibliothèque municipale. L’association « L’art en Mouvement » nous avait peint les décors.
Les affiches
Le spectacle suivant, la « Zapette en Chœur » faisait voyager dans de multiples contrées au rythme d’une zapette que se disputait un couple dans un canapé. Une choriste, Ghislaine Litzinger, a dessiné son affiche qui sera la première d’une longue suite, plus magnifiques les unes que les autres. « C’est une poupée », en 2007 nous emmenait dans le mélodrame d’une pauvre fille. Mariande était alors seule aux manettes.
En 2008, « C’est du beau » mettait en scène les déboires d’une chorale indisciplinée. Patrick Leclerc venait alors seconder Mariande pour le scénario et la mise en scène, puis ce fut « Je suis artiste », une histoire autour d’un cabaret qui se prêtait à des numéros de music-hall.
« Tagada » nous emmenait en 2010 dans un royaume burlesque où Robin des Bois venait, avec l’aide des 7 nains, sauver une princesse enfermée dans un donjon. La distribution de fraises du même nom venait clore le spectacle.
En 2011, la machine à voyager dans le temps (« Qu’est-ce qu’on attend ? ») nous faisait faire quelques incursions à la recherche du bonheur dans différentes époques.
L’auditorium
Puis « Ça sert à quoi l’amour ? » nous dressait un panorama de différentes formes que prenaient les rapports amoureux : amour courtois du moyen-âge, amour chez les hommes préhistoriques, management féminin, speed dating, etc. Ce spectacle nous a permis de prendre possession de l’Auditorium de Balma, jouxtant la Mairie : magnifique outil avec une régie permettant de magnifier les effets.
Une création collective
En 2013, c’est un petit groupe de choristes qui prend en main la conception théâtrale (invention du scénario, écriture des dialogues) et ça a débouché sur une pseudo comédie policière ambitieuse, « Le temps est assassin » où des conspirateurs internationaux venaient faire une OPA sur le Temps. C’est le premier spectacle où la vidéo prend sa place.
2014 a vu le départ de Patrick Leclerc remplacé par un de ses disciples, Mourad Oueslaty qui a assuré la mise en scène des 2 spectacles suivants :
• « Tous contes fées » sur des contes classiques revisités (Blanche-Neige et la Belle au Bois Dormant se disputant un prétendant, l’Ogre du Petit Poucet se livrant à du trafic d’organes, le Loup du Petit Chaperon Rouge face à une dépression carabinée, etc.).
• Après un saut en 2015, « Emmènes-Moi » en 2016, où une agence de voyage proposait des tours virtuels (New Orleans, Las Vegas, Lhassa, Camp gitan, etc.).
Mourad nous a quittés en 2015 pour poursuivre ses études à Londres ; Mariande également, après plus de 12 ans d’une coopération féconde. C’est sous la direction musicale de Katrine Horn qu’on a monté un spectacle ébauché en 2017 et finalisé en 2018, « 1 et 2 et 3 Z’héros » : à travers le guichet de Pôle Emploi, la destinée dramatique des super héros qui ont du mal à se reclasser passé la cinquantaine. Patrice Ortega nous a aidé pour la mise en scène.
En 2019, « Drôle de rame » a été un spectacle moins ambitieux où les stations de métro qui défilaient servaient de trame à une succession de tableaux mettant les chansons en scène.
Le COVID
2020 nous a permis de travailler à un scénario qui n’a pas été jusqu’au bout pour cause du COVID. Les répétitions sous Zoom ont permis d’entretenir la flamme, jusqu’au départ de Katrine en juillet 2020.
Maëva del Pino a repris le flambeau et a permis d’approfondir la pratique chorale à travers des sessions Zoom hebdomadaires tout au long de l’année 2020-2021.
Entre temps, l’association Ensemble Vocal de Balma s’est mise en sommeil, la chorale Swing Comédie devenant une activité intégrée à la MJC de Balma à l’automne 2019.
Nos tout derniers spectacles
Sous la direction de Maëva del Pino et le support de Christophe Blanchet pour la mise en scène nous avons monté:
en 2022 » les a’J.T. du Tempo », en 2023 « A table » , en 2024 « Le choeur en fête »
L’association Ensemble Vocal de Balma
Il ne serait pas juste de parler de l’EVB sans citer ceux qui ont concouru à son fonctionnement et ont permis de faire vivre cette activité créative et productrice de lien social :
Présidents successifs Christian Laur, Jean-Claude Layus, Josiane Gille, Arlette Saint Pierre, Sylvie Moulin, Marcella Spadafora),
Trésoriers (Yves Salanié, Martine Casales, Marie-Edith Iriarte, Christian Goller)
Secrétaires (Christian Laur, Marcella Spadafora, Claudie Lebras)